Caritas in veritate ou la chartre du nouvel ordre mondial

Publié le par Austremoine

 

Nous aurions voulu nous réjouir de la dernière encyclique du pape Benoit XVI Caritas in veritate. Le nom est était prometteur et le sujet porteur d’espoir de voir le retour de l’Eglise dans les débats qui secouent la société, surtout en des temps d’actualités sociales brûlantes.

 

Ce n’est pas le fait que le pape constate en s’y résignant l’emprise de la mondialisation sur les peuples, ni que le St Père propose la création d’une autorité mondiale qui remet en cause à des degrés plus ou moins importants l’autorité des états qui pose le principale problème, c’est le fait de ne pas voir et de ne pas affirmer comment Notre Seigneur Jésus Christ est le maitre des sociétés pour leur bien.

Car ne pas voir que toute morale nécessaire au bien commun de toute société découle uniquement de la religion est actualiser cette grande erreur de l’homme bon promu par Rousseau. L’histoire le prouve, les faits divers continuent de le faire : l’home a besoin d’un repère qui le transcende, car livré à lui-même, il devient une bête pour son prochain. C’est la conséquence du péché originel.

 

Face à un occident qui se livre à la débauche, face au désespoir d’une société matérialiste, face à la pauvreté engendrée par la corruption et par l’anéantissement de peuples entiers devenus esclaves modernes, il était facile de faire le constat qu’une société sans Dieu est une société malheureuse et livrée à tous les maux.

 

La liberté religieuse est la principale cause de la sécularisation de nos sociétés. Et c’est la cause du mal que cherche à dénoncer le pape qui est promu dans l’encyclique :

 

« La religion chrétienne et les autres religions ne peuvent apporter leur contribution au développement que si Dieu a aussi sa place dans la sphère publique, et cela concerne les dimensions culturelle, sociale, économique et particulièrement politique. La doctrine sociale de l’Église est née pour revendiquer ce « droit de cité» [135] de la religion chrétienne. » Benoit XVI, Caritas in veritate, ƒ56

 

Nous voici donc face à la promotion de la liberté religieuse, qui relativisant toute forme de vérité et d’absolu, détruit tout repère transcendantale nécessaire au bon fonctionnement d’une société. L’encyclique relativise également son propre message et celui de l’Eglise Catholique par cet œcuménisme qui reconnait la présence de Dieu dans les fausses religions.

 

Dangereuse dans ses préconisations politiques, cette encyclique est surtout une attaque contre la doctrine de l’Eglise : liberté religieuse, œcuménisme, engendrant un relativisme généralisé, un tel texte mène un peu plus l’humanité sur la voix d’un melting-pot religieux sans saveur à la solde de ce nouvel ordre mondial. Le Christ Roi est plus absent que jamais, oublié de Pierre. Le Vicaire du Christ a dans son encyclique fait siens les désirs de la Franc-maçonnerie.

Austremoine
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
D
Cher "Christus imperat", <br /> Vous écrivez : "Le Vicaire du Christ a dans son encyclique fait siens les désirs de la Franc-Maçonnerie". Eh bien, à ce propos, savez-vous que le livre de l'abbé Grégoire Célier (FSSPX), "Benoît XVI et les traditionalistes", a été édité par un Franc-Maçon militant ?
Répondre
D
Moi je ne suis pas sédévacantiste , je ne suis d'ailleurs même pas traditionaliste, mais je voudrais vous dire de parcourir l'encyclique Humani generis.
Répondre
F
Au sujet de l'abbé de Tanouarn et de l'article de "Claire Thomas" dans Monde et Vie : la dernière lettre de Rastignac nous en apprend de belles ! ( voir le lien)
Répondre
F
Puisque l'Abbé de tanouarn modére les commentaires défavorables sur son metablog, je dépose le mien ici :<br /> <br /> Monsieur l’abbé,<br /> <br /> Votre message sur le FC dans lequel vous qualifiez un évêque Monseigneur Tissier de Mallerais de « muffle » :<br /> <br /> est-il une illustration de votre modestie ou de votre humilité ?<br /> <br /> Est-ce bien un exemple de savoir-vivre comme le prétendrait le titre du message ?<br /> <br /> A moins qu’il ne soit l’illustration nouvelle du proverbe que vous connaissez bien :<br /> <br /> <br /> Homo homini lupus,<br /> <br /> Mulier mulieri lupior,<br /> <br /> Clericus clerico lupissimus !<br /> <br /> Bien à vous,<br /> <br /> François<br /> <br /> <br /> « <br /> Question de savoir vivre par Abbé Guillaume de Tanoüarn (2009-07-21 23:00:32) <br /> Imprimer<br /> <br /> <br /> <br /> Cher Ennemond, <br /> Afin que tout le monde sur ce Forum puisse bien voir qui, de vous ou de ma vieille amie Claire Thomas "découpe les textes", comme vous dites et comme vous faites, j'offre aux liseurs, avec son accord, l'article intégral de Claire avec les citations intégrales des uns et des autres. je crois vraiment que vous perdez votre temps - entre autres - à défendre l'indéfendable, c'est-à-dire l'interview de muffle qu'a donnée à la Vie Mgr Tissier. <br /> Je le connais bien, c'est lui qui m'a ordonné prêtre. Je crois qu'on ne lui rend pas service en l'encourageant à cultiver ce genre de rodomontades... <br /> Vous pourrez trouver que le mot muffle est trop fort. Ce n'est pas un manque de respect, c'est un cri pour que Mgr Tissier respecte le pape que le bon Dieu nous a donné. Que je sache, aucun conclave ne lui a encore apporté de voix ! Alors, oui : un peu de décence. Vous devriez être le premier à la lui demander. Dans votre intérêt à tous ! Et pour le bien commun. <br /> Ce n'est pas une question de doctrine, c'est une question de savoir vivre. Et donc d'efficacité dans le combat."
Répondre
J
Voir également sur ce même thème l'article paru dans the Remnant :<br /> http://www.remnantnewspaper.com/Archives/2009-0715-ferrara-caritas_in_veritate.htm
Répondre